Alors que le monde s’accélère dans l’incertitude, des décisions rapides doivent être prises, laissant peu de temps aux entreprises pour vérifier leurs angles morts. Le PDG d’Innodirect, Philippe Meloni, estime que c’est un moment d’instinct et d’intuition, un moment où les entreprises doivent s’adapter pour survivre.
Soyons francs : c’est le chaos. Les entreprises se battent pour s’adapter aux effets restrictifs de la pandémie COVID-19. La plupart encouragent leurs employés à travailler à domicile, beaucoup repensent leur chaîne d’approvisionnement, et certains ferments complètement leurs portes.
Les propriétaires d’entreprises peuvent être pessimistes face à tous ces changements. Mais que se passerait-il si ces événements nous forçaient à surmonter notre résistance au changement ? Et s’ils finissaient par révolutionner le mode de fonctionnement de nos entreprises – pour le mieux ? Et si la pandémie était réellement bonne pour les affaires ?
S’adapter, survivre, prospérer
Permettez-moi de m’expliquer.
Le principe écologique « s’adapter pour survivre » (un principe tout aussi pertinent dans les affaires que dans la nature) indique que pour survivre à un changement environnemental, il faut s’y adapter.
Lorsqu’un écosystème est relativement stable, comme c’était plus ou moins le cas dans le monde des affaires depuis quelques décennies, il favorise les méthodes connues et l’optimisation de ces méthodes. Cela conduit à une spécialisation accrue, à des cloisonnements et à des décisions de plus en plus complexes – des décisions qui demandent du temps et de l’expertise.
Cependant, lorsqu’un écosystème change très rapidement, comme c’est le cas actuellement, il encourage les nouvelles méthodes innovantes et les solutions de rupture.
En d’autres termes, nos anciennes méthodes de prise de décision ne sont plus efficaces ; pour survivre aux changements actuels, nous devons trouver de nouvelles solutions. Nous n’avons pas le temps de travailler et d’améliorer nos approches existantes, nous devons d’abord trouver celle qui fonctionne. Nous nous retrouvons alors catapultés dans un monde de généralistes, de collaboration, d’intelligence collective et de décisions compliquées, où il n’y a pas une seule bonne réponse, mais plusieurs directions plus ou moins bonnes.
En très peu de temps, COVID-19 a modifié les règles du jeu. Soyons honnêtes, le monde était déjà au bord de la transformation ; la prise de conscience du changement climatique, une plus grande demande d’égalité des sexes, un changement dans les structures de pouvoir entre les générations (avec le départ à la retraite des baby-boomers, la prise de pouvoir des générations X et l’entrée des milléniaux dans la vie active) et le développement de l’IA – tout cela a contribué à tester l’équilibre du PH du grand écosystème des entreprises. L’introduction de COVID-19 a tout bouleversé.
Aujourd’hui, le monde tel que nous le connaissons est dans une phase de changement rapide dans d’innombrables domaines, et pour beaucoup, c’est probablement une bonne chose.
Parler d’une évolution
Que faisons-nous maintenant ? Eh bien, il est clair que faire appel à un « réparateur », un spécialiste individuel qui intervient et sauve la situation, n’est plus une solution possible à nos problèmes de plus en plus complexes. Une seule personne ne peut tout simplement pas voir et traiter tous les aspects d’un problème ; certaines facettes seront négligées et d’autres oubliées, ce qui entraînera des difficultés majeures de mise en œuvre.
Au contraire, la solution aux problèmes actuels de prise de décision réside dans l’intelligence collective.
Selon un article de la Stanford Social Innovation Review, une approche collaborative est le moyen le plus durable de répondre à des besoins à multiples facettes. C’est une évidence quand on y pense : une équipe de professionnels de différents domaines d’expertise, d’employés de tous niveaux et d’utilisateurs, abordera une question sous de multiples angles. Cette perspective tridimensionnelle permet non seulement de produire des idées plus créatives et plus complètes, mais aussi d’identifier et de résoudre un plus grand nombre de problèmes potentiels avant que la solution ne soit appliquée.
En outre, la collaboration n’est pas seulement bonne pour les entreprises, elle est également bonne pour les individus. Le fait de travailler au sein d’une équipe diversifiée répartit la charge de travail entre les membres, encourage des relations de travail saines et permet aux personnes de mettre en commun leur expertise en vue d’un objectif commun.
Alors, comment collaborer sous quarantaine ? Avec des solutions en ligne, bien sûr !
De l’adaptation à la transformation
Il existe une pléthore d’outils de collaboration en ligne. Mais si vous voulez vraiment innover, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout et introduire un environnement plus efficace, plus inclusif, plus créatif et qui produit des solutions plus imaginatives ?
Innodirect se distingue des autres plateformes de partage des connaissances par le fait que tous les échanges sont anonymes, ce qui améliore la qualité et la quantité des idées produites. Pour garantir le professionnalisme, l’efficacité, et éviter le « trolling », les messages sont validés avant d’être affichés. Tout cela prépare le terrain pour que les membres de l’équipe puissent exprimer leurs idées plus librement, sans crainte d’être jugés, de nuire à leur réputation professionnelle ou de s’inquiéter du harcèlement en ligne.
L’autre particularité de notre plateforme est que chaque discussion qui s’y déroule facilitée manuellement afin d’obtenir des résultats optimaux. Le facilitateur maintient les discussions sur la bonne voie, encourage la participation et résume les idées. À cela s’ajoute la commodité des discussions en ligne, qui permettent aux membres de participer de n’importe où et à n’importe quel moment.
Simple, facile à utiliser et rentable ; la collaboration en ligne est certainement une des clés de l’adaptation et de la transformation en ces temps de transition.
Vous voulez en savoir plus sur la manière dont nous pouvons aider votre entreprise à s’adapter, à survivre et à prospérer ?
* La COVID-19 au Québec, le COVID-19 en France
Par Philippe Meloni